dimanche 6 septembre 2009

Entre notre nation et nous: le devoir de s'engager !!!! .....

Quarante ans après son accession à l’indépendance, le Niger est à la croisée des chemins.
Il fait face à trois problèmes majeurs : un défi de sous-développement économique et social, une société gangrenée par la corruption et l’injustice, une jeunesse qui ne croit plus dans l’avenir de son pays.
Nous devons donc transformer le Niger,
Nous nous devons de moraliser le peuple,
Nous nous devons d’inculquer des valeurs de patriotisme aux générations actuelles et du futur.

L’atteinte de ce triple objectif ne peut se faire sans une référence constante au peuple qui attend impatiemment l’avènement d’un Niger nouveau résolument engagé sur la voie du progrès et du bien être de ses fils.
Les multiples crises qui ont émaillé la vie politique de notre pays durant les quatre dernières décennies ont eu le mérite de révéler notre communauté de destin. De Niamey à Tahoua, de Maradi à Dosso, de Diffa à Tillabery, de Zinder à Agadez, il existe une fraternité de ceux qui souffrent et qui espèrent, bref une « communauté des ébranlés » pour reprendre le beau et le puissant concept de la philosophie de Mandela.
Au-delà des clivages politiques et autres divisions, les populations nigériennes aspirent avant tout à vivre dans un pays moderne où chacun pourra vivre décemment sans aucune crainte du lendemain.Il reste donc à traduire en actes concrets cette légitime aspiration des couches laborieuses de notre pays
Et justement, notre devoir est là, à nous les jeunes,
La tâche historique de notre génération c’est de transformer les bouleversements et les atermoiements de notre époque pour imaginer, grâce à la commune volonté d’un avenir radieux pour notre peuple, une nouvelle façon de concevoir et de faire la politique.
Notre mission historique, à notre génération est de nous mettre en ordre de bataille pour affronter notre destin et avoir comme dirait l’autre « Le courage de faire la différence ! » afin que l’esprit de paix et de justice sociale l’emporte sur les conflits et les souffrances, que la lumière de la culture l’emporte sur l’obscurité des extrémistes, que le respect l’emporte sur le racisme ordinaire, , que la cohésion l’emporte sur la division, que la fraternité l’emporte sur toutes les formes d’exclusion.
Cette nouvelle vision, cette nouvelle manière d’appréhender la politique, il faut l’imaginer dans un pays ou les références à la race, à l’ethnie à la région et à toute forme de dogmatisme seront définitivement bannies.
En effet depuis l’instauration de la démocratie dans notre pays à la faveur de la décrispation à l’échelle mondiale des régimes dictatoriaux , nous avons assisté impuissants à la naissance d’une classe politique décomplexée qui séduit en flattant dans un triomphalisme exagéré ce qu’il y a de plus négatif dans la nature humaine :
- l’individualisme là où nous, nous pensons qu’il ne peut y avoir concorde civile que dans la solidarité.
- l’avidité : boulimie d’argent, pots de vins et autres passe-droit: là ou nous, nous pensons que le progrès social passe par le soutien aux entreprises et par une meilleure redistribution des revenus tirés des ressources minières.
- la barbarie, la torture et les spoliations de toute sorte là où nous, pensons qu’il faut avant tout rendre justice à ceux qui se sentent humiliés qui sont victimes d’injustice.
- l’imposture consistant à faire croire à un recul de la pauvreté alors que le fossé entre les riches et les pauvres n’a jamais été aussi cruel.
- le populisme et le népotisme visant à diviser, dresser certaines catégories les unes contre les autres, là où nous, nous pensons que l’urgence est dans la communion de cœurs et des esprits : du citoyen ordinaire au parlementaire de l’opposition ; du fonctionnaire au cultivateur ; de l’artisan à l’étudiant en grève. - la démagogie : vider les mots de leur sens tout en préservant les privilèges régaliens et clientélistes pour leurs amis. Là où nous pensons que les citoyens éclairés ont droit à un langage de vérité.Les voilà les valeurs de cette classe décomplexée dite « démocratique » : individualisme, avidité, brutalité, imposture, populisme et démagogie.
A ce cynisme né du dévoiement volontaire et prémédité de la démocratie libérale, nous devons substituer une façon de faire la politique plus digne et qui prône la réconciliation sociale.
La tâche est difficile, mais précisément parce que nos idées sont plus grandes que nous et que nous les servons, nous aurons la force de réussir. Ce vaste chantier dont l’objectif final doit être l’appropriation par le peuple des règles strictes de la démocratie consiste à :
- réconcilier le citoyen avec ce Niger qui semble si lointain. Un Niger qui doit cesser de rester insensible à la misère de ses fils vivant en milieu rural ; à la souffrance de ses chômeurs et de ses cadres moyens, au désœuvrement de sa jeunesse.- réconcilier le citoyen avec les valeurs de progrès et d’humanisme, et reconnaître en tout lieu et à tout moment au peuple nigérien le droit de prendre en main son destin.
- réconcilier le citoyen et les gouvernants avec les règles de la bonne gouvernance qui doivent permettre de nouvelles réformes dans le but de restructurer l’emploi public, de doper le niveau des investissements dans le secteur privé, de veiller à une juste redistribution des richesses nationales, de promouvoir la création de nouvelles entreprises dynamiques capables de résorber de façon durable le problème de chômage des jeunes.
Aujourd’hui, les turpitudes de la classe politique nigérienne tous bords confondus offrent à la jeunesse l’ultime chance de réaliser ces grands bouleversements indispensables pour l’avènement d’un Niger nouveau.
Certes la tâche parait au premier abord exaltante voire même titanesque ; mais devons-nous pour autant y renoncer ?
Assurément Non !
Ne nous résignons pas face à l’avidité des plus forts là où nous devons protéger les plus vulnérables.
Ne cédons pas aux préjugés et aux idées reçues là où nous devons inventer et briser les dogmes désuets
Ne nous laissons pas gagner par le repli identitaire là où nous devons regarder au-delà de la ligne d’horizon.
Remportons donc la victoire sur nous-mêmes, surmontons nos différences et engageons-nous pour ce Niger réconcilié avec son peuple.
Rejoignez donc le collectif de Citoyens Indépendants pour le développement (CCID) Lilwal
!

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